Après les tempêtes, le ministre de la Mer promet des aides aux pêcheurs bretons
Beaucoup d'entre eux n'ont pas pu travailler normalement depuis deux mois, en raison de mauvaises conditions météorologiques.
Leur activité a été fortement affectée cet hiver par plusieurs tempêtes successives : les pêcheurs bretons ont appelé à l'aide lundi 17 février. Et le ministre des Transports, de la Mer et de la Pêche, Frédéric Cuvillier, leur a promis des mesures afin de les aider.
"Je recevrai l'ensemble des régions des façades maritimes, des présidents des comités régionaux de pêche pour regarder comment nous pouvons accompagner les métiers, notamment les petits métiers, et faire en sorte qu'une aide leur soit obtenue", a indiqué le ministre sur BFMTV, répondant plus spécifiquement à l'appel des pêcheurs bretons.
Des mois sans aller en mer
"La pêche française vit une situation extrêmement difficile en raison de la situation météorologique, des dépressions qui, maintenant depuis des mois, empêchent [les pêcheurs] d'aller en mer et donc d'exercer leur métier", a reconnu le ministre.
La Bretagne, ainsi que les autres régions de la façade atlantique, ont été touchées par une série de tempêtes qui ont provoqué de fortes vagues et des inondations dans plusieurs villes proches de la côte.
Réunis à Carhaix (Finistère), des pêcheurs bretons estiment que ces perturbations sont l'occasion de mettre en place des mesures pérennes pour leur profession en cas de mauvais temps, indique France 3 Bretagne. Dès le 13 février, le député européen Alain Cadec, vice-président de la commission pêche au Parlement européen avait annoncé qu'une aide serait apportée : "J'ai obtenu que le Fonds européen pour les affaires maritimes et de la pêche, qui est le volet financier de la politique commune de la pêche, puisse indemniser les pertes subies par les pêcheurs en raison de conditions climatiques difficiles, disait un communiqué. Des fonds de mutualisation pourront donc être mis en place dans les Etats membres."
Et Frédéric Cuvillier de confirmer : "Nous devons interpeller les institutions européennes et faire en sorte que tous mes collègues ministres de la Pêche européens concernés puissent demander à ce qu'un dispositif européen puisse prévenir ce type de situation".
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