Énergies renouvelables : la population de Loire-Atlantique divisée sur le parc éolien de Saint-Nazaire
Au large de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, se trouve le premier parc français d'éoliennes en mer. Certains habitants continuent à dénoncer une pollution visuelle, quand d'autres se sont fait une raison face à la crise énergétique.
Le parc des éoliennes en mer de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) est définitivement installé, à 12 km des côtes au minimum. Mais chacune des 80 éoliennes mesurent 180 m de haut, soit une demie Tour Eiffel. Pour Michèle Quellard, maire (SE) du Croisic (Loire-Atlantique), la promesse visuelle de départ, il y a dix ans, n'est pas tenue. Elle sait que le parc éolien va payer des taxes chaque année. Les communes s'en partagent une partie, mais Michèle Quellard estime que l'atteinte à l'image de sa commune touristique est beaucoup plus importante que prévu.
Des baigneurs compréhensifs
Pour l'État, il n'est pas question de changer la répartition des taxes, car EDF estime que le contrat est respecté. Franck Tessier, habitant du Pouliguen (Loire-Atlantique), a une vue imprenable sur la côte. Les éoliennes ne troublent pas sa quiétude. Mais dans la famille, il y a débat. Sur la plage, les baigneurs se montrent plutôt compréhensifs. Le parc éolien va fournir 20 % des besoins de la Loire-Atlantique.
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