Énergie : la facture flambe au Seaquarium du Grau-du-Roi
Dans certains secteurs, les plans de sobriété énergétique sont difficilement envisageables. C’est le cas notamment des aquariums, puisque l'eau de certaines espèces doit être maintenue à une température tropicale. Reportage au Seaquarium du Grau-du-Roi, dont les factures énergétiques ont doublé en un an.
Se croire en pleine mer est un voyage qui coûte de plus en plus cher. Au Grau-du-Roi (Gard), il faut prendre soin de milliers de poissons, en chauffant ou rafraîchissant leur bassin. Entre le matériel, la nourriture et l'électricité, les charges augmentent. La filtration doit également être effectuée 24 heures sur 24, une question de survie pour les animaux. "Malgré la crise, on doit faire tout au mieux pour l'aquarium, mais pour les animaux aussi. (…) Ils ont besoin d'un éclairage précis, entre 8 et 20 heures", note Benjamin Lafon, technicien soigneur au Seaquarium.
Mise en place de panneaux photovoltaïques
Dans la salle des machines, les pompes tournent en permanence. La facture énergétique a doublé en quelques mois, atteignant 400 000 euros. Aujourd'hui, la direction explore toutes les pistes pour économiser, notamment grâce à la "mise en place de panneaux photovoltaïques" ou le développement de la géothermie, comme l'explique Jean-Marc Groult, le directeur du Seaquarium. Le billet d'entrée, à 16 euros, n'augmentera pas.
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