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Agnès Pannier-Runacher assure qu'il n'y aura pas d'augmentation à "deux chiffres" pour les futurs prix de l'électricité

En septembre, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait assuré qu'une hausse des tarifs réglementés de 10% à 20% était "exclue" lors de la prochaine réévaluation en février.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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En 2022, dans le sillage de la guerre en Ukraine, l'envolée des prix du gaz avait provoqué une hausse de ceux de l'électricité. (VALERIE DUBOIS / HANS LUCAS / AFP)

"Les augmentations à venir" sur les factures d'électricité "n'ont pas vocation à être à deux chiffres". C'est ce qu'a assuré la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, dans l'émission "Le Grand jury RTL-M6-Le Figaro", dimanche 3 décembre. "Aujourd'hui, demain, il n'y aura plus des envolées des prix telles qu'on les a connues en 2022, grâce à notre action au niveau européen et grâce à notre action au niveau français", a-t-elle fait valoir, en référence à deux accords clés conclus cet automne.

Le 17 octobre, les Vingt-Sept se sont entendus sur une réforme du marché européen de l'électricité, sur fond d'âpres pourparlers entre Paris et Berlin sur le nucléaire. Elle doit permettre de limiter la volatilité des cours sur les marchés. Par ailleurs, en France, EDF et le gouvernement ont trouvé, le 14 novembre, un accord fixant le prix de référence de l'électricité nucléaire vendue par l'opérateur historique à 70 euros le MWh à partir de 2026.

Le bouclier tarifaire progressivement levé

"Aujourd'hui, nous reprenons le contrôle sur le prix de l'électricité et nous le reprenons avec des augmentations qui ont vocation à suivre (...) notre coût de production d'électricité, le coût du nucléaire, le coût de l'ensemble de notre réseau et qui est déconnecté du coût des fossiles", a souligné la ministre. En 2022, dans le sillage de la guerre en Ukraine, l'envolée des prix du gaz avait entraîné ceux de l'électricité vers des sommets.

En septembre, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait assuré qu'une hausse des tarifs réglementés de 10% à 20% était "exclue" lors de la prochaine réévaluation en février. L'Etat prend encore en charge 37% de la facture d'électricité des Français dans le cadre du bouclier tarifaire mis en place à l'automne 2021, au plus fort de la crise énergétique. Mais cette protection est appelée à se réduire progressivement "courant 2024", alors que les prix sur les marchés de l'électricité "sont en train de baisser".

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