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Energie : les opérateurs "historiques" gardent de l'avance

Six ans après l'ouverture du marché de l'énergie à la concurrence, les clients sont toujours peu enclins à se tourner vers les nouveaux acteurs, venus concurrencer GDF Suez et EDF sur leur terrain traditionnel. L'attactivité des prix, pas toujours évidente, ne suffit pas. Mais les choses changent peu à peu.
Article rédigé par Dominique Loriou
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

C'est bien simple : aujourd'hui ce que l'on constate c'est que depuis six ans et l'ouverture du marché de l'énergie à la concurrence, il y a eu peu de départs vers les opérateurs dits "alternatifs".

Sur les 10,6 millions foyers utilisant du gaz, 1,3 million ont quitté GDF Suez pour des
fournisseurs alternatifs. Le taux est de 12 %.

C'est encore moins
pour l'electricité, car sur les 31 millions de ménages raccordés au réseau, seuls
23 millions sont allés à la concurrence ; cela représente 7 % du marché.

Belle marge de progression

Reste cette
question : que gagne t-on à quitter les tarifs réglementés des opérateurs
historiques ? Pour Caroline Keller, chargée de mission sur l'information des consommateurs auprès du médiateur de l'énergie, "i l y a des offres qui permettent de faire baisser sa facture de 10 %, et c'est assez récent [...] Depuis récemment la concurrence s'accélère ".

Les opérateurs
alternatifs ont encore une belle marge de progression, qu'ils ne vont pas
manquer d'exploiter en proposant des tarifs de plus en plus attractifs. Quant a l'usager, il
sait que la loi le protège : s'il decide de quitter son fournisseur historique, il
pourra toujours y revenir plus tard si l'évolution des prix du marché ne lui
convient pas. Pour avoir une vue parfaite des tarifs de tous les opérateurs, le médiateur de
l'énergie a mis en place un site Internet, Energie Info.

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