Ce jour-là, Gotebörg, la deuxième ville suédoise, hiberne. Regards fermés par le froid, sauf dans le service chirurgical de cet hôpital. Hélène est pleine d'énergie. Depuis deux ans, elle ne travaille que 32 heures par semaine, elle travaille six heures par jour. L'homme à la tête de cette expérience, c'est lui, chirurgien et chef de service. Réduire le temps de travail était ici une urgence vitale.Embauches de 10% d'infirmières et de médecins en plusGrâce à la réduction du temps de travail, ce chirurgien a pu embaucher 10% d'infirmières et de médecins supplémentaires et augmenter l'amplitude horaire du service. Dans la soirée, rendez-vous dans une maison de retraite, gérée par la municipalité de Gotebörg. Ici aussi pendant deux ans, les aides-soignantes n'ont travaillé que 32 heures par semaine pour le plus grand plaisir de cette déléguée syndicale.