Tous les jours, une équipe de couvreurs tutoie les sommets à Strasbourg (Bas-Rhin) ; une motivation chaque matin pour Yannick Jaeger, tout autant que la sécurité de l'emploi. "C'est un très beau métier. Si on se donne la peine, on peut aller très loin. Il y a de l'avenir", se réjouit le couvreur. En effet, le métier est porteur. Il est pourtant difficile pour le patron de l'entreprise, Jean-Luc Wiedemann, de recruter.Un des métiers les plus en tension35 couvreurs travaillent sur ses chantiers, mais il n'arrive pas à embaucher davantage. "Si demain, quelqu'un me propose dix couvreurs, je prends dix couvreurs (...). On a du travail, on a un carnet de commandes sur un an et demi, et on ne sait pas répondre aux clients aujourd'hui", regrette le dirigeant. Pour huit projets sur dix dans le secteur, il est compliqué de recruter. C'est l'un des métiers les plus en tension et, dès l'apprentissage, les candidats ne sont pas assez nombreux.