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Vidéo "J'y vais en courant le matin"… D'architecte à boucher, il raconte son changement de vie

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 4 min
Olivier était architecte, mais ça ne l'épanouissait plus. Son envie à lui depuis tout petit, c'était de devenir boucher. À 45 ans, il l'a fait.
VIDEO. "J'y vais en courant le matin"… D'architecte à boucher, il raconte son changement de vie Olivier était architecte, mais ça ne l'épanouissait plus. Son envie à lui depuis tout petit, c'était de devenir boucher. À 45 ans, il l'a fait. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Olivier était architecte, mais ça ne l'épanouissait plus. Son envie à lui depuis tout petit, c'était de devenir boucher. À 45 ans, il l'a fait.

C'est comme un rêve de gosse qui se réalise. Depuis ses 11 ans, Olivier avait envie d'être boucher. "C'était soit archi, soit boucher", explique-t-il. L'ancien architecte raconte avoir toujours été attiré par ce milieu, notamment lorsqu'il se rendait dans une boucherie. "J'avais mis ça dans un coin de ma tête", confie Olivier.

Selon lui, il y a une quarantaine d'années, aspirer à devenir boucher suscitait des enjeux différents d'aujourd'hui. "Il fallait sortir du système scolaire et mes parents ont été un peu tendus par rapport à ça donc ils m'ont plutôt orienté vers l'architecture", raconte Olivier. Celui-ci aimait beaucoup le dessin donc c'est sans grande difficulté qu'il a "fait ce qu'il avait à faire" dans le milieu. Mais l'utilité a vite laissé place à la lassitude. 

C'est le contact que je cherche et en boucherie, on l'a tout de suite.

Olivier

à Brut.

"Au fur et à mesure, j'ai de moins en moins aimé ce que je faisais", confie Olivier. C'est la quarantaine passée qu'il s'est souvenu de son appétance pour la boucherie. "Ça m'a titillé", commente-t-il. Après réflexion, Olivier s'est rendu à Pôle Emploi où on lui a dit que c'était impossible de changer de voie. Et c'est finalement grâce à l'École Nationale Supérieure des Métiers de la Viande qu'il a pu se réorienter. "À partir de ce moment-là, j'ai travaillé", se souvient-il.

Aujourd'hui, Olivier est heureux de son choix et se sent "plus dans son élément". "On découvre plein de choses qu'on ne soupçonne pas", s'enthousiasme Olivier.

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