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Vidéo "Je m'amuse et je suis payé pour faire ça" : un joueur professionnel d’e-sport raconte

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Sélectionné en équipe de France, il participe à la Coupe du monde Overwatch. Poko est joueur professionnel d'e-sport. Et son quotidien, ça ressemble à ça.
VIDEO. "Je m'amuse et je suis payé pour faire ça" : un joueur professionnel d’e-sport raconte Sélectionné en équipe de France, il participe à la Coupe du monde Overwatch. Poko est joueur professionnel d'e-sport. Et son quotidien, ça ressemble à ça. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Sélectionné en équipe de France, il participe à la Coupe du monde Overwatch. Poko est joueur professionnel d'e-sport. Et son quotidien, ça ressemble à ça.

"Je ne jouais pas forcément pour devenir pro au début. Je jouais juste pour m'amuser, pour prendre du plaisir…", raconte Poko alias Gaël Gouzerch dans la vraie vie. Le garçon est joueur professionnel d’e-sport. Son jeu de prédilection ? Overwatch. "Je jouais beaucoup à League of Legends et après il y a Overwatch qui est sorti, du coup Overwatch c’est un peu un mix entre les deux jeux et j’ai direct accroché", se souvient-il.

Une ascension fulgurante

Pour Poko, tout est allé très vite. Aujourd’hui résident à Los Angeles à plein temps, il consacre ses journées à ce jeu. Neuf heures par jour, six jours par semaine. "L’an dernier j'ai rejoint Philadelphia Fusion et maintenant je suis professionnel."

Pour préparer les compétitions, il passe plusieurs heures par jour à jouer et à travailler sa stratégie. "On va regarder nos entraînements et on va essayer d'analyser le jeu ennemi et analyser le nôtre et se dire : ‘Qu'est-ce qu'on aurait pu faire de mieux ?’", explique Gaël Gouzerch. "Il y a beaucoup de pression parce que tu ne t'arrêtes jamais en fait". Pour la première fois, il a été sélectionné dans l'équipe de France, pour la coupe du monde d'Overwatch où le jeu collectif est primordial. Être soudé avec son équipe, faire confiance à ses coéquipiers, jouer collectif… Ce sont les bases d’un bon jeu selon Gaël.

À bas les clichés !

Pour extérioriser, le gamer privilégie le sport. Une activité qu’il considère comme un "échappatoire". Une façon concrète aussi pour Gaël de casser les clichés inhérents aux gamers. "Ils font passer les joueurs professionnels pour des gens qui ne sortent pas de chez eux, qui mangent devant leur ordinateur, qui ne font pas de sport... Un peu le cliché d'il y a 10 ans en fait : des geeks qui n'avaient aucune vie en dehors quoi", regrette le jeune homme.

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