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Quelque 1 200 saisonniers marocains attendus en Corse pour la récolte des clémentines

Une démarche censée "répondre aux besoins des agriculteurs qui font actuellement face à un manque de candidats, (...) remettant en question certaines récoltes", a déclaré la FNSEA, premier syndicat agricole français.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un travailleur marocain récolte des clémentines dans les champs de Foleli en Corse, le 29 octobre 2020. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Quelque 1 200 travailleurs saisonniers marocains sont attendus à partir d'octobre par des producteurs agricoles français pour participer aux récoltes de clémentines en Corse, a déclaré vendredi 1er septembre l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), qui orchestre leur arrivée.

Ils arriveront entre le 6 octobre et le 2 novembre à bord de vols commerciaux pris en charge "par les producteurs", de plus en plus dépendants de cette main d'œuvre étrangère, a souligné le directeur général de l'Ofii, Didier Leschi.

L'annonce intervient deux mois après la signature en juillet d'une convention entre l'Ofii, la FNSEA, premier syndicat agricole français, et l'établissement public marocain chargé de l'emploi (Anapec), afin de "faciliter le recrutement de travailleurs saisonniers agricoles marocains" par des exploitants français.

"Ils font partie de nos équipes"

Les saisonniers, qui arriveront à partir d'octobre en Corse après s'être vus délivrer des titres de séjour temporaires, devront ensuite "repartir à l'issue du contrat", explique-t-on à l'Ofii, chargé du contrôle du retour de ces travailleurs au Maroc, où ils devront pointer dans l'antenne de l'Office français à Casablanca.

"Cela a été un parcours du combattant pour faire ce dossier-là. Ils sont le même nombre que l'année dernière. Cela nous permet d'avoir des saisonniers qui partent et reviennent de Bastia sans passer par Marseille. Tout le monde est gagnant", a déclaré Jean-Paul Mancel, agrumiculteur et président de l'AOP fruits de Corse.

"Cette main d'œuvre est d'une importance primordiale. Si on n'avait pas ces collaborateurs, on ne pourrait pas faire nos récoltes. Ils font partie de nos équipes. Ils viennent régulièrement chaque année (...)", a détaillé l'agriculteur.

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