Sida : des salariés de l'association Aides manifestent à Paris
Ce plan social prévoit
65 suppressions de postes sur 460. Et ce vendredi matin, ils sont une cinquantaine de salariés abrités sous des
parapluies arc en ciel. Autour d'eux, des couples de touristes qui se prennent
en photo. Le poste de Clothilde va être supprimé. Elle parle d'une histoire
d'amour qui se termine : "On subit un divorce non consenti. On a été
bafoués".
On n'aurait jamais dû en arriver là assurent les salariés. Et notamment parce que les dons des particuliers ont été multipliés par quatre en huit ans. Renaud Delacroix, délégué syndical Sud Santé Sociaux, qui s'exprime au nom de l'intersyndicale, assure que les indeminités de départ proposées correspondent au minimum légal, "pas un euro de plus", et que le directeur général touche 12.000 euros par mois en équivalent temps plein.
Les salariés dénoncent aussi le manque de concertation. Les négociations sont
au point mort au sujet des indemnités de départs. Ce plan social aurait surtout
dû être anticipé pour Renaud Delacroix :
"Bien des problèmes qui sortent de la pire des manières étaient annoncés
depuis trois, quatre ans".
Une nouvelle réunion avec la direction est prévue lundi, les salariés
attendent également du ministère de la Santé
des engagements financiers car l'association assure des missions de service
public comme les tests de dépistage du VIH...
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