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Petroplus : la société égyptienne renonce à son projet de reprise

Il ne reste plus que trois offres de reprises. La raffinerie de Petit-Couronne fermera ses portes le 16 avril si aucun repreneur n'est validé par le tribunal de Rouen.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), le 5 mars 2013. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

C'est un nouveau coup dur pour les salariés de Petroplus. La société égyptienne Arabiyya Lel Istithmaraat a décidé de ne pas poursuivre son offre pour la reprise de la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime), vendredi 8 mars. Elle avait pourtant été jugée comme la plus sérieuse pour reprendre le site qui emploie 470 personnes par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, début février.

"Cette décision négative est motivée par la grande complexité de cette reprise dans le cadre de la phase judiciaire actuelle et du peu de temps qui lui est imparti - compte tenu de son entrée tardive dans le processus - pour en maîtriser les risques et présenter un projet industriel viable", dit le communiqué de l'industriel égyptien.

Il ne reste donc plus que trois autres offres de reprises. Celle, désormais conjointe, du pétrolier libyen Murzuk Oil et de l'investisseur suisse Terrae International. Celle de Net-Oil, une multinationale basée à Dubaï. Et celle de l'entreprise nigériane FJ Energy Group. Le site de Petit-Couronne est menacé depuis plus d'un an. La raffinerie fermera ses portes le 16 avril si aucun repreneur n'est validé par le tribunal de Rouen.

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