Le gouvernement pessimiste sur la reprise de Petroplus
Matignon a affirmé que "les chances de succès" de trouver un repreneur pour la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime) étaient "limitées".
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![La raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime), le 5 novembre 2012. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/HfIEMJguvUR2wKMPjeGNqRO9Jgw/0x546:4896x3283/432x243/2013/02/04/000_Par7463975.jpg)
A moins de 24 heures de l'expiration du délai pour les offres de reprise de la raffinerie, le gouvernement prépare le terrain. Matignon a affirmé lundi 4 février que "les chances de succès" de trouver un repreneur pour la raffinerie Pétroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) étaient "limitées". Placé en liquidation judiciaire le 16 octobre 2012, le site cherche depuis un repreneur. Selon le gouvernement, "plan social" a été "évoqué" lundi soir à Matignon dans l'hypothèse où "aucune offre crédible" ne serait trouvée. Cette annonce a été faite à la presse à l'issue d'une rencontre entre l'intersyndicale du site et les conseillers du Premier ministre.
Pas de repreneur en vue
De son côté, Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale, a confirmé, devant la presse, qu'il avait été discuté du possible plan social. "La plus grosse discussion a été sur le fait de dire: "demain (mardi 5 février), ce sera peut-être une défaite, donc on va passer à autre chose", a-t-il souligné. "Pour eux, il n'y a pas de proposition qui émerge", a-t-il regretté.
Les entreprises candidates ont jusqu'à mardi 17 heures pour déposer leurs offres auprès de l'administrateur qui les transmettra vraisemblablement mercredi matin, s'il y a lieu, au tribunal de commerce de Rouen (Seine-Maritime). Une date d'audience pourra alors être fixée le cas échéant pour leur examen d'ici deux à trois semaines.
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