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"On a péché par arrogance", reconnaît le PDG de Vivarte

Le groupe d'habillement et de chaussures a annoncé plus de 700 suppressions de postes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des salariés de Vivarte manifestent derrière des banderoles de la CGT le 5 janvier 2017 à Paris contre le projet de plan social. (JULIEN MATTIA / NURPHOTO / AFP)

Une stratégie qui va laisser des centaines de salariés sur le carreau. "On a péché par arrogance parce qu'on a trop de marques", a reconnu le PDG du groupe Vivarte, Patrick Puy, mercredi 25 janvier, au micro de RTL. "On a acheté trop d'enseignes" et "on n'est pas capable de soutenir toutes ces enseignes".

Mardi, le groupe d'habillement et de chaussures a annoncé un nouveau vaste plan de restructuration, après quatre plans sociaux et 1 850 suppressions de postes déjà décidés en 2015 au sein des enseignes La Halle, Kookaï, Défi Mode et André.

Au total, 707 suppressions de postes

Vivarte va se séparer de deux de ses enseignes emblématiques : André (786 salariés), et Naf Naf (860 salariés). Quant à La Halle aux chaussures, elle va disparaître. Le PDG de Vivarte a précisé mercredi qu'il y aurait 707 suppressions de postes au total, dont 494 dans les 142 magasins sur 800 environ qui vont fermer, et le reste dans les sièges.

Durant l'été 2016, le groupe en difficulté avait déjà annoncé que Pataugas, Kookaï et Chevignon seraient vendus. Vivarte "souffre de trois maux", à savoir "une dette excessive", des résultats plombés par La Halle aux chaussures et l'acquisition d'un trop grand nombre d'enseignes, a expliqué le dirigeant. "Cela a été une erreur stratégique", a dit le PDG.

Patrick Puy est un habitué des plans sociaux. Libération relatait en 2006 son bref passage chez Moulinex : "Il n'était resté que trois semaines et trois jours" dans l'entreprise, "le temps de fermer la maison et de procéder au licenciement des 3 700 salariés restants avant la reprise partielle par Seb, l'éternel concurrent".

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