Le gouvernement veut des engagements financiers de la part du repreneur de l'aciérie d'Ascoval (Nord). Le client principal Vallourec ne veut pas garantir de commandes. Les salariés ne s'avouent pas vaincus.
Les salariés d'Ascoval n'abandonnent pas. Depuis une semaine, ils se relaient à Saint-Saulve (Nord) devant leur aciérie, menacée de fermeture, toujours inquiet pour leur avenir, toujours en colère contre Vallourec. Seule l'hypothèse de voir le repreneur Altifort présenter un plan de reprise alimente à nouveau l'espoir. À la réunion importante qui se tient au ministère de l'Économie mercredi 31 octobre, le gouvernement insiste pour que le groupe franco-belge présente une offre sans Vallourec. La CGT regrette le temps perdu.
Nouveaux clients
Depuis le désengagement de Vallourec, de nouveaux clients se sont manifestés et envisagent de passer commande auprès d'Ascoval. Les signaux sont positifs pour le député PCF Fabien Roussel. Il reste désormais à savoir si l'État est prêt à mettre la main à la poche pour sauver l'aciérie Ascoval et ses 280 salariés. Les espoirs sont grands, mais la méfiance demeure.
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