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Les contreplaqués Plysorol veulent fermer deux sites sur trois en France

L'entreprise, qui a changé de main trois fois en quelques années, ne se remet pas de sa mauvaise situation financière. En CCE, la direction de Plysorol a présenté un plan social qui passe par la fermeture de deux sites en Vendée et dans le Calvados, l'activité serait concentrée dans la Marne.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

A Fontenay-le-Comte (Vendée), l'un des deux sites menacés, les palettes brûlent déjà devant les portes de l'usine. "Nous allons nous battre pour obtenir un plan social, on ne va pas se laisser faire comme ça", promet une déléguée CGT, Nadège Malare.

Plysorol a été placé en redressement judiciaire le 7 juin, pour une période de deux mois. Et ce vendredi, l'ex-leader européen du contreplaqué a présenté en CCE un projet de plan social qui prévoit la fermeture définitive de deux des trois sites. Outre Fontenay-le-Comte, Lisieux (Calvados) fermerait également ses portes, et l'activité serait concentrée sur le 3e site, Epernay (Marne).

Plysorol emploie au total 277 personnes : 95 à Epernay, 112 à Fontenay et 70 à Lisieux. Au moment de sa reprise en octobre 2010 par le Libanais Bitar après un premier dépôt de bilan, Plysorol avait déjà mis en œuvre un premier plan social de 151 postes. 
La société avait déjà changé de main en octobe 2009. Le groupe chinois Guohua Zhang, son propriétaire de l'époque, est visé par une enquête pour abus de biens sociaux.
L'entreprise possède notamment au Gabon 600.000 hectares de forêt riche en okoumé — composant clé du contreplaqué — qui sont très convoitées.

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