Une petite respiration, dans le futur assombri qui sedessine pour les salariés de PSA : le site de Sevelnord (basé àValenciennes-Hordain, dans le Nord) l'a emporté face au site espagnol de Vigo pourla construction du nouveau modèle d'utilitaire de la marque, dont le nom decode est pour l'instant "K1". Mais sauver l'usine nordiste - ce choix garantit l'emploi des salariés pour au moins trois années - s'estfait sous deux conditions capitales pour maintenir son activité.Le site a d'abord été choisi en contrepartie de l'arrivée d'unpartenaire financier : cette fois, c'est le constructeur japonais Toyotaqui devrait prendre en charge une partie des 750 millions d'euros investis dansle site, dont plus de 400 millions qui seront dédiés à la recherche et au développement.Par ailleurs, PSA a veillé également à signer un accord decompétitivité avec les syndicats de salariés, qui prévoit un gel des salaireset des cadences flexibles, ajustables à la demande."C'est une décision très importante pour le site etpour le groupe " (Philippe Varin, président du directoire de PSA)Au premier semestre 2012, PSA occupait le premier rangeuropéen des véhicules utilitaires légers avec une part de marché de 20,8%.En juillet dernier, PSA, premier constructeur automobilefrançais avait annoncé la suppression de 8.000 postes, notamment la fermeturedu site d'Aulnay-sous-Bois (région parisienne) en 2014, et la réduction d'activitéde son site de Rennes (en Ille-et-Vilaine).