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Le gouvernement affiche son soutien aux salariés de FagorBrandt

Les syndicats de FagorBrandt, la filiale française du groupe espagnol d'électroménager en grande difficulté Fagor, ont été reçus lundi matin à Bercy. Ils demandaient l'aide de l'Etat et estiment qu'ils ont été entendus, malgré l'absence d'une garantie financière qui les aurait rassurés. Ils espèrent parvenir à faire redémarrer les sites, malgré le refus de leur maison mère, la coopérative basque espagnole Mondragon, de payer les dettes de Fagor.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Ils sont repartis les mains vides lundi matin, mais une promesse dans la tête : celle du soutien du gouvernement pour tenter de faire redémarrer les usines de FagorBrandt, sont à l'arrêt depuis deux semaines, suspendues au sort du groupe espagnol Fagor.

Des représentants CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC et FO se sont entretenus pendant près de deux heures avec les cabinets du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et du ministre de l'Emploi Michel Sapin : "Les représentants du ministère nous ont écoutés et assurés que tout serait mis en oeuvre pour soutenir les salariés et maintenir l'outil de travail ", a expliqué Christian Legay, le représentant de la CGE-CGC. Mais sans engagement de la part du gouvernement "pour l'instant ".

Les représentants du gouvernement ont précisé aux syndicats qu'ils attendraient la tenue du Comité central d'entreprise extraordinaire de ce mercredi au siège à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) "pour connaître les orientations stratégiques du groupe ". Après quoi se tiendra une réunion de crise, jeudi, à Bercy, avec les élus des trois départements où sont implantés les quatre sites de FagorBrandt (Loiret, Loir-et-Cher, Vendée). Mais Arnaud Montebourg évoquera le sujet demain mardi, par téléphone avec son homolgue espagnol José Manuel Soria.

Les usines d'Orléans (Loiret), Vendôme (Loir-et-Cher), La Roche-sur-Yon et Aizenay (Vendée), qui emploient 1.225 personnes. Elles ont été stoppées le 21 octobre quand la coopérative basque espagnole Mondragon, maison mère de Fagor a refusé d'essuyer l'ardoise de 800 millions d'euros du fabriquant d'électroménager, le poussant vers le dépôt de bilan. Le chiffre d'affaires a fondu d'un quart à la suite d'une chute des ventes. Mais les syndicats assurent que le carnet de commandes de FagorBrandt, la filiale française, est plein.

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