Florange : la CGT et FO claquent la porte du CCE d'ArcelorMittal
Ils ont souhaité manifester leur rejet "catégorique" de l'accord entre le géant de l'acier et le gouvernement.
FLORANGE - Hors d'eux, les responsables syndicaux CGT et FO d'ArcelorMittal ont claqué, jeudi 13 décembre, la porte du comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire du groupe sidérurgiste. La réunion était consacrée à l'accord entre Mittal et le gouvernement sur le site de Florange (Moselle).
FO "ne reconnaît pas la légitimité de l'accord", a déclaré en sortant le responsable FO Norbert Cima. Qui s'interroge : "Mittal et le gouvernement voudraient qu'on les suive sur un accord qui fragilise l'ensemble des sites. Est-ce qu'il a été vraiment signé cet accord ?"
De son côté, Philippe Verbeke (CGT) a dit "dénoncer catégoriquement" l'accord. Selon le syndicaliste, le texte "entérine l'arrêt de la filière liquide et impacte d'autres sites, comme celui de Basse-Indre", en Loire-Atlantique. Il a appelé le gouvernement à "rouvrir le dossier car les destructions d'outil et d'emplois menées par Mittal vont continuer". La CGT, premier syndicat du groupe ArcelorMittal, a appelé "les salariés partout sur les sites en France à la mobilisation dans l'unité syndicale".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.