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Conforama : la justice annule le plan social

Quelque 228 postes étaient sur la sellette au service après-vente du groupe. Saisi en référé par le comité central d'entreprise, le tribunal de grande instance de Meaux (Seine-et-Marne) a jugé le plan social insuffisant. La direction va devoir revoir sa copie.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Bertrand Bechard Maxppp)

En mai dernier, la direction de
Conforama avait lancé un projet de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE, plan
social) au sein de son service après-vente Saveo, qui emploie près de 650
personnes. Le plan, qui visait 288 postes, prévoyait en outre 252 reclassements
au sein de Conforama France, et la recréation de 70 postes sur ce périmètre. Sept
des 12 centres de SAV en France devaient fermer définitivement.

Mais pour les élus du CCE, ce plan comprenait des lacunes : aucune proposition
de reclassement chez Steinhoff, la maison-mère.

En juillet dernier, le tribunal de
Meaux avait partiellement débouté le CCE sur le motif économique et sur les
difficultés économiques de l'entreprise, tout en demandant la réouverture des
débats au sujet du plan de reclassement.

Saisi en référé, le tribunal de grande instance vient donc de donner raison aux
représentants du personnel, jugeant ce plan "insuffisant". "Ce
qui le rend de facto nul",
précise l'avocate des élus, Me Barbara Vrillac.

Si l'entreprise souhaite maintenir
son projet de restructuration, elle va devoir recommencer à zéro la procédure
de consultation de l'ensemble des institutions, CCE et CHSCT (comité hygiène et
sécurité).

Conforama emploie 9.170 personnes
en France dans quelque 200 magasins. L'enseigne a été rachetée en 2011 au
groupe de luxe de François Pinault (PPR) par le géant sud-africain de la
distribution Steinhoff. 

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