Airbus : la mobilisation des salariés prend de l’ampleur
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Chez Airbus, 15 000 emplois sont menacés, dont 3 378 dans la ville de Toulouse (Haute-Garonne). Plusieurs centaines de personnes ont répondu à l’appel des syndicats et se sont rassemblées devant le siège du constructeur. Les partenaires sociaux espèrent faire reculer la direction du groupe.
C’est une image rarissime sur le site d’Airbus à Toulouse (Haute-Garonne). Les salariés en grève se tiennent dans une file ininterrompue de près de quatre kilomètres. Ils marchent, à proximité des pistes de l’aéroport, habituellement une zone interdite. "Il y a un choc, il y a une sidération. Je pense que la nouvelle est venue assez brutalement. On ne l’a pas apprise directement par la direction mais par les médias", explique un gréviste.
"On a toujours trouvé des compromis"
L’annonce il y a une semaine d’un plan de suppression de postes, 3 378 à Toulouse, a surpris par son ampleur. Airbus n’a jamais connu de plan de licenciements secs, c’est la ligne rouge à ne pas franchir pour les syndicats. "Cela serait catastrophique, ça serait un échec, et notamment un échec de politique de dialogue social qui se veut engagé dans le groupe. On a toujours trouvé des compromis par la discussion et le dialogue", déclare Jean-François Knepper, délégué syndical FO.
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