Cet article date de plus de deux ans.

Vidéo "J'ai déjà vu des bébés chiots... C'était terrible" : dans les coulisses d’une usine de tri

Publié
Temps de lecture : 1min
Parmi les tonnes de déchets qu'ils trient chaque jour, ces agents de tri découvrent parfois des choses improbables. Fanny et Thomas travaillent dans une usine de tri en Bretagne et ont raconté à Brut leur quotidien.
VIDEO. "J'ai déjà vu des bébés chiots... C'était terrible" : dans les coulisses d’une usine de tri Parmi les tonnes de déchets qu'ils trient chaque jour, ces agents de tri découvrent parfois des choses improbables. Fanny et Thomas travaillent dans une usine de tri en Bretagne et ont raconté à Brut leur quotidien. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Parmi les tonnes de déchets qu'ils trient chaque jour, ces agents de tri découvrent parfois des choses improbables. Fanny et Thomas travaillent dans une usine de tri en Bretagne et ont raconté à Brut leur quotidien.

Thomas et Fanny sont agents de tri dans une usine de tri en Bretagne. Plastique, métal, carton, métal... ce qu’ils voient chaque jour est varié et parfois surprenant. "Ça arrive qu'on retrouve des choses, même beaucoup de choses qui ne devraient pas arriver ici, comme des animaux", explique Fanny. "On a retrouvé plusieurs chevreuils, on retrouve évidemment des rats et des souris. J'ai déjà vu, aussi, des bébés chiots, ça, c'était terrible", souffle-t-elle. 

Faire face aux erreurs de tri

Lorsque les déchets arrivent sur leur ligne de tri, des machines ont déjà procédé à un affinement en amont : "Ça passe dans une grosse machine qui s'appelle le trommel, ça calibre les déchets, puis dans d'autres machines pour affiner pour qu'on ait vraiment le minimum à faire". Selon Fanny, il y a un manque d'information et de sensibilisation qui contribue à de nombreuses erreurs de tri. Par exemple, Fanny et Thomas sont souvent confrontés à des déchets dangereux comme des seringues, peu visibles sur les tapis de tri. 

Un métier physique 

Pour Thomas, le plus dur dans ce métier est le cumul de fatigue. "À la vitesse ou ça va, il faut avoir l'œil et il faut vraiment être au taquet sur tout ce qui passe", explique-t-il. Fanny évoque également les gestes répétitifs et la position debout permanente : "Les bras, les épaules, même les poignets travaillent beaucoup."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.