Betty et Gandhi dont des chiens comme les autres, sociables, doux, qui ont pris l'habitude de cette visite un peu spéciale chaque semaine. Derrière les barreaux de cette prison de Nantes (Loire-Atlantique), accompagnés d'Aurélie Vinceneux, de l'association Coeur d'Artichien, ils vont à la rencontre de femmes détenues pour une séance de jeux, de caresses, de tendresse partagée. Avec les chiens, "on ne fait plus attention aux barreaux", confie une détenue à France 3. Depuis trois ans, ces détenues profitent de la présence apaisante de ces deux chiens. C'est un rendez-vous qui les aide à chasser leurs idées noires.Un exemple de bienveillance"L'animal va montrer l'exemple de cette bienveillance. On n'est pas là pour savoir ce qu'elles ont fait ou juger, on est simplement là pour être avec ce qu'elles sont et pas ce qu'elles ont fait", explique Aurélie Vinceneux. Cet atelier est financé par une fondation. L'administration pénitentiaire pourrait décider de le prendre en charge, convaincue de son utilité pour les détenus.