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Petite enfance : un comité propose des réformes pour remédier aux pénuries d'effectifs

Les représentants de professionnels et d'associations recommandent notamment des hausses de salaires, ainsi que des ouvertures de place supplémentaires en formation.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une crèche à Roubaix (Nord), le 15 mai 2021. (MAXPPP)

Plus de places en formation, hausse des salaires, ouverture à des professionnels venus d'autres domaines... Autant de pistes de réformes pour résoudre les pénuries de main-d'oeuvre qui touchent le secteur de la petite enfance, qui ont été proposées par un comité de professionnels missionné par le gouvernement, mercredi 29 juin

Pour remédier au manque d'effectif chez les crèches et les gardes d'enfants à domicile, le gouvernement devrait adopter une "trajectoire ambitieuse de revalorisation salariale", selon le comité composé de représentants des professionnels, des syndicats, des associations, ainsi que des gestionnaires de structures. Il recommande aussi d'augmenter le nombre de places en formation initiale, d'aller "rechercher (...) les talents partout où ils se trouvent" et de lancer une campagne de promotion de la filière dès septembre.

Simplifications administratives

Les professionnels réclament aussi des simplifications administratives, comme celle des procédures permettant une "validation des acquis de l'expérience" (VAE) ou de certains concours de recrutement des éducateurs de jeunes enfants. Le comité suggère aussi que les assistantes maternelles à domicile puissent travailler en crèche "dès la troisième année d'expérience", tout comme les Atsem (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) qui assistent les enseignants, voire les professeurs des écoles.

Le problème "ne date pas d'hier mais s'est accentué avec la crise du Covid", a expliqué à l'AFP la présidente du comité, Elisabeth Laithieret. "Nous avons voulu y répondre sans toucher à la qualité de l'accueil", a développé l'ancienne élue locale à Nancy qui a suivi ce dossier pendant 12 ans au sein de l'association des maires de France, "mais il s'agissait aussi de réfléchir à des réformes plus profondes, pour éviter qu'on décide aujourd'hui d'un pansement et qu'on se retrouve dans la même situation dans trois ans".

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