Centres de loisirs : faible rémunération, manque d'attractivité... Les animateurs manquent à l'appel
Le gouvernement vient au secours des centres et des colonies de vacances. Une aide de 200 euros va être versée à 20 000 jeunes désireux de passer leur brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur, une formation onéreuse, mais obligatoire. Certains centres redoutent de devoir refuser des enfants pendant les vacances faute de personnel.
Sans les animateurs, impossible d'accueillir des enfants dans les centres de loisirs. Mais dans un centre de loisirs de Vendargues, dans l'Hérault, le planning relève souvent du casse-tête. "Au début du mois de décembre, je vais avoir deux animateurs en formation. J'aurai donc deux animateurs en moins sur le terrain. En espérant que les autres ne tombent pas malades et que je puisse remplacer les deux absents", explique Marine Lavis, directrice du centre de loisirs ALSH à Verdangues.
Un métier qui manque d'attractivité
À l'origine du problème : la crise sanitaire. De nombreuses formations ont été annulées l'année dernière. Le métier souffre aussi d'un manque d'attractivité à cause de contrats courts et d'une faible rémunération. "Je suis payé entre cinq et six euros de l'heure et ce n'est pas très valorisant lorsque l'on voit l'énergie que l'on donne", raconte Thomas Sers, animateur.
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