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Vidéo Le chef italien Simone Zanoni raconte l'histoire derrière ses tortellis de veau braisé

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Durée de la vidéo : 5 min
La cuisine, c'est sa grand-mère qui lui a appris. Le chef italien Simone Zanoni raconte pourquoi ses tortellis de veau braisé lui sont si personnels.
VIDEO. Le chef italien Simone Zanoni raconte l'histoire derrière ses tortellis de veau braisé La cuisine, c'est sa grand-mère qui lui a appris. Le chef italien Simone Zanoni raconte pourquoi ses tortellis de veau braisé lui sont si personnels. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

La cuisine, c'est sa grand-mère qui lui a appris. Le chef italien Simone Zanoni raconte pourquoi ses tortellis de veau braisé lui sont si personnels.

Simone Zanoni, chef au restaurant Le George explique pourquoi ses tortellis de veau braisé sont si importantes pour lui. Entre ses 7 et 10 ans, Simone Zanoni a appris à avoir "l'amour pour les choses faites maison". Lorsque sa grand-mère faisait des tortellis, sa mission était de mettre l'œuf sur la pâte. Puis, de mois en mois, il a appris a réaliser intégralement la recette. Dans les tortellis de veau braisé, pleurotes et jus de viande du chef Zanoni, chaque ingrédient présent dans l’assiette fait partie de son enfance. "J'ai injecté de l'ADN dans l'assiette qui est une assiette de pâtes à la fin, c'est rien d'autre que des pâtes mais pour moi c'est un plat qui me parle tellement", raconte-t-il.

Je suis né avec la culture du respect animal.

Simone Zanoni

à Brut.

Aussi, il a grandi au milieu de plein d'animaux. "J'avais toujours du mal à voir un animal partir", confie Simone Zanoni. C'est pourquoi aujourd'hui, il est important pour lui de respecter l'animal qui finira à sa table. "Pour un gamin, pour un enfant aujourd'hui, un filet de poulet ou un morceau de viande comme ça, ce n'est pas un animal vivant, c'est juste une barquette sous vide sur un rayon d'un hypermarché", regrette le cuisinier.

Autre point important pour Zanoni : le zéro gaspillage. C'est surtout sa grand-mère qui lui a appris à ne rien gaspiller. La pâte en trop, elle l'utilisait pour en refaire des pâtes "normales" appelées "maltagliati", "mal coupées" en français. Celui qui se dit "porte-parole" de son passé veut montrer qu'il est possible d'avoir les bons gestes.

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