Restaurateurs : ils vivent dans l'angoisse d'une nouvelle fermeture
Bars, cafés, brasseries ont été fragilisés par la crise du Covid-19. Alors, des incertitudes et inquiétudes perdurent pour les professionnels de la restauration. C'est le cas d'un couple de restaurateurs parisiens, suivis par France 2, vendredi 2 octobre.
Franck et Catherine Langrenne, couple de restaurateurs parisiens, vit avec l'angoisse de fermer à nouveau leur bistrot lundi 5 octobre. "J'espÚre qu'on sera ouvert. Au pire, on sera ouvert comme à partir du 11 mai, en vente à emporter." explique Franck Langrenne, chef du restaurant Clémentine. Touristes et clients d'affaires ont disparu. Ils ont été remplacés par une clientÚle de quartier qui dépense moins : "On est passé d'un ticket moyen de 47 euros à moins de 30 euros." Le restaurateur propose des plats moins chers, avec des produits moins coûteux.
32 000 euros empruntés
Le chef rĂ©duit Ă©galement les commandes d'alcool. Il vient d'annuler la livraison de 120 bouteilles de vin corse. Avec un apprenti en salle et deux salariĂ©s en cuisine, leur inquiĂ©tude se porte Ă©galement sur le personnel. Ils seront au chĂŽmage partiel si le restaurant ferme. Le chef a dĂ©jĂ empruntĂ© 32 000 euros et demandĂ© une nouvelle aide. "J'ai fait un prĂȘt garanti par l'Ă©tat de 75 000 euros qui me sert pour l'instant de soupape de sĂ©curitĂ© pour tenir le plus longtemps possible", explique Franck Langrenne. Le restaurant a perdu la moitiĂ© de son chiffre d'affaires.
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