Les Français ont été pris d'une fièvre acheteuse à la sortie du dernier confinement. Faut-il alors augmenter les prix pour compenser les pertes ou les baisser pour écouler ses stocks et attirer les clients ? Les clubs de vacances et hôteliers, les commerçants, mais aussi les compagnies aériennes et loueurs de voitures se posent la question. Les magasins de prêt-à-porter ont déjà commencé à brader dix jours avant les soldes, ce qui serait "indispensable" pour sauver la saison. "On a été fermés pendant trois ou quatre mois depuis le début de l'année, donc le but, c'est d'écouler les produits pour ne pas que les stocks nous restent sur les bras", explique Nicolas Bonnamy, directeur d'un magasin d'habillement à Paris. Le prix des séjours en Grèce augmenteÀ la SNCF, même stratégie : les prix sont bradés pour pousser les voyageurs à prendre le train. Pour l'événementiel, en revanche, baisser les prix n'est pas forcément une option après une grave crise du secteur. Un traiteur spécialisé dans les mariages en manque de main-d'œuvre se voit dans l'obligation d'augmenter les salaires pour rendre ses postes plus attractifs. Par ailleurs, le prix des séjours en Grèce ou aux Canaries (Espagne) a bondi de 20% cet été face à la demande. Parmi nos sources Protourisme : https://www.protourisme.com/2021/05/17/communique-pertes-colossales-pour-la-restauration/Liste non exhaustive