À Paris, le coiffeur Dominique Rebeilleau a décidé de travailler même le lundi, son jour habituel de fermeture. "Samedi, j'étais obligé de décrocher le téléphone. On avait trop de rendez-vous, trop de personnes qui téléphonaient", explique-t-il. Le coiffeur pourrait également adapter ses horaires selon la demande. Avec une seule salariée, le rythme est dense : deux clients par demi-heure. Il pourrait toucher jusqu'à 10 000 euros avec le fonds de solidarité, mais cela resterait insuffisant pour sauver l'année.Un Black Friday très attenduÀ Lyon (Rhône), la gérante d'une bijouterie a également décidé d'ouvrir sept jours sur sept car la période de Noël représente 40% du chiffre d'affaires. Ouvrir tous les jours de la semaine pour éviter l'afflux de clients semble être une nécessité. "On met toutes les chances de notre côté pour qu'on puisse récupérer tout ce qu'on a pu perdre même si on ne récupérera pas du tout ce qu'on a perdu", confie-t-elle. Après des premiers jours de réouverture en demi-teinte, les commerçants comptent maintenant sur le Black Friday.