Pour fabriquer ses pâtisseries et ses viennoiseries, cette boulangerie utilise 100 kg de beurre par semaine. Après la crise de l'automne dernier, le prix du beurre est de nouveau en hausse, mais l'artisan refuse d'augmenter ses prix. En cause, le fait que la Chine et les États-Unis achètent de plus en plus de beurre européen. En deux ans, le prix a été multiplié par deux.Répercussions sur les prixÀ Montpellier, dans l'Hérault, un boulanger n'a eu d'autre choix que d'augmenter ses prix, car il paie aujourd'hui 8 € pour un kilo de beurre. À Paris, le prix du croissant a également augmenté. Paradoxalement, les éleveurs laitiers ne bénéficient pas de cette hausse des prix, le prix du lait reste bloqué à 30 centimes le litre. Pas de crainte pour l'instant de rupture d'approvisionnement dans les magasins, comme ce fut le cas à l'automne dernier.