Picasso, les toiles d'araignées géantes de Tomás Saraceno, Basquiat... Pour ces expos, il sera bientôt trop tard
Plusieurs expositions à Paris prennent fin en ce début d'année 2019. En voici une sélection.
Les araignées de Tomás Saraceno au Palais de Tokyo
Que vous aimiez ou non les araignées, courez au Palais de Tokyo, il ne reste que quelques jours pour découvrir "On air", la carte blanche donnée à l’artiste argentin Tomás Saraceno. Elle s’achève dimanche 6 janvier. Une exposition pour petits et grands étonnante et spectaculaire dans laquelle le plasticien passionné de sciences et d’écologie invite le visiteur à s’intéresser aux autres formes de vie et notamment aux araignées.
Dès la première salle, on découvre des créations fascinantes, fruit de ce que l’artiste appelle sa "collaboration" avec les araignées : "Il faut imaginer une gigantesque salle de plusieurs centaines de mètres carrés, plongée complètement dans le noir, et la seule chose qui surgit quand on y pénètre, ce sont des toiles d'araignées, explique Rebecca Lamarche-Vadel, commissaire de l’exposition. On y voit 50 toiles d'araignées, monumentales pour la plupart, et qui sont comme des espèces de joyaux, de bijoux, éclairées par des lumières", ajoute-t-elle.
L'idée, c'était de rendre aux araignées l'espace qui est le leur
Rebecca Lamarche Vadel, commissaire de l'exposition "On Air"à franceinfo
Une première salle infiniment poétique, un avant-goût de l’univers profondément original de Tomás Saraceno, entre art et science. Le plasticien a investi la totalité du palais de Tokyo avec ses installations. Parmi les plus surprenantes, "Algo-r(h)i(y)thms", une œuvre sonore monumentale : "Je pince deux des 1 000 fils tendus qui font cette œuvre, chacun de ces fils émet du son, explique Rebecca Lamarche-Vadel. On est donc invités à pénétrer dans le plus grand instrument à cordes jamais inventé. Il s'agit d'écouter l'impact de nos présences au moment où l'on touche ces fils. Il s'agit d'écouter la présence des autres quand eux même activent ces cordes et puis toute une série de phénomènes invisibles ici peuvent venir faire vibrer cette œuvre."
"On Air", carte blanche à Tomás Saraceno, jusqu’à dimanche 6 janvier au Palais de Tokyo (Paris).
Picasso en bleu et rose, Jean-Michel Basquiat en nocturne
Dimanche prend fin également au musée d’Orsay l’exposition évènement Picasso Bleu et Rose, un rassemblement exceptionnel de 300 œuvres peintes par le jeune Picasso entre 1900 et 1906. Des tableaux provenant du monde entier devenus pour certains des icônes. Face au succès, le musée d’Orsay organise deux nocturnes exceptionnelles vendredi et samedi jusqu’à 23 heures.
À la Fondation Louis-Vuitton, c’est une nocturne en famille qui est proposée vendredi dans le cadre de l’exposition Jean-Michel Basquiat, prolongée jusqu’au 21 janvier. Au programme, une "boum hip hop" dans l’auditorium et des visites pour découvrir les quelques 120 œuvres réunies, dont beaucoup sont exposées pour la première fois.
"Picasso Bleu et Rose", jusqu’à dimanche 6 janvier au musée d'Orsay (Paris). vendredi 4 et samedi 5 janvier 2019 (18h30-23h).
"Jean-Michel Basquiat", jusqu'au 21 janvier à la Fondation Louis-Vuitton. Nocturne en famille le vendredi 4 janvier (19h-23h).
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