Entreprise : ce que les labels valent vraiment

En plus de l'appellation "entreprise du patrimoine vivant", les chambres des métiers décernent des labels de plus en plus exigeants, comme le révèle Simon Ricottier sur le plateau de France 2 : "'artisan d'art', pour les professionnels qui ont un CAP et trois ans de pratique, juste au-dessus, 'maître artisan en métier d'art', là il faut un brevet de maîtrise et dix ans de pratique. Enfin, le plus convoité, le Graal : 'meilleur ouvrier de France', avec quelques lauréats seulement chaque année dans des métiers manuels, comme la cuisine ou l'ébénisterie par exemple".

Le label "B Corp" s'appuie sur 200 critères

Mais il existe aussi des labels qui ne sont pas réservés qu'aux artisans : "N'importe quelle entreprise peut mettre en avant ses bonnes pratiques grâce à un label. Celui-ci par exemple, "B Corp", vient des États-Unis, et récompense les entreprises qui ont une bonne politique sociale et environnementale : il s'appuie sur 200 critères, le bien-être des employés, ou l'écart de rémunération entre le salarié le moins bien et le mieux payé. Dans l'agriculture, les producteurs peuvent aussi obtenir le label "Bee friendly", s’ils contribuent à la survie des abeilles en n'utilisant pas les pesticides qui sont aujourd'hui responsables de leur déclin." Pour les entreprises, c'est avant tout un moyen de se démarquer de la concurrence, mais aussi un gage de qualité auprès des clients ainsi qu'un bon moyen de se faire connaitre. Mais attention, c'est un investissement : si certains labels comme "entreprise du patrimoine vivant" sont gratuits, la plupart sont payants, d'une centaine d'euros à plusieurs dizaines de milliers d'euros par an, en fonction du chiffre d'affaires et du nombre de salariés, et leur obtention peut passer par de longues démarches administratives.