1917 : après la guerre, l'art
La série du Grand Soir 3 s'arrête ce jeudi 27 juillet en 1917 et la rupture de l'art, l'année où la peinture ne sera plus jamais la même.
Après la guerre, l'art. En 1914, la plupart des artistes partent à la guerre comme tout homme en âge de la faire. Mais chacun d'entre eux en a représenté sa vision. 100 ans plus tard, il est clair que ces artistes-là ont bien été une rupture dans l'histoire de l'art. L'ambulancier, Christopher Nevinson a connu l'angoisse de ces bombardements, en témoigne ses visions abstraites, géométriques.
L'horreur représentée
L'artiste cubiste, Fernand Léger, gazé à Verdun, a lui connu la vie quotidienne des combattants, et a rendu hommage à ses camarades dans ses œuvres. Loin de ses visions abstraites, d'autres ont choisi l'hyperréalité de la guerre. Le Français Georges Leroux a clairement intitulé son œuvre "L'Enfer". Des soldats sont représentés dans l'apocalypse de la guerre, de manière très réaliste. L'Allemand Otto Dix va encore plus loin et ne nous épargne rien. Lui n'a retenu des combats que l'horreur et la décomposition des corps.
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