Sécurité technologique dans les aéroports : où en est-on en France ?
En plateau, la journaliste Lilya Melkonian dresse un état des lieux des dispositifs à reconnaissance faciale dans les espaces publics en France.
Plusieurs aéroports français ont déjà installé des portiques automatisés à reconnaissance faciale aux contrôles aux frontières, à Nice (Alpes-Maritimes), Marseille (Bouches-du-Rhône) ou Paris. Même objectif qu'en Chine : augmenter la sécurité et accélérer le passage des voyageurs. Mais la journaliste Lilya Melkonian note que ce dispositif n'intéresse pas que les aéroports. "À partir de mars prochain, deux établissements scolaires ont décidé de l'expérimenter. À Marseille et à Nice, des élèves volontaires passeront tous les matins par des portiques équipés de caméras pour accéder à leur lycée. Les données seront ensuite utilisées pour aider les surveillants". Cette technique d'intelligence artificielle est également installée sur certains smartphones pour déverrouiller le téléphone ou encore pour des applications de compte bancaire.
Qu'en est-il de la réglementation en France ?
"Pour utiliser la reconnaissance faciale dans un lieu public ou dans une entreprise, il faut obligatoirement le consentement des personnes filmées", rappelle la journaliste. Une limite de stockage des données est fixée à un mois. Il est aussi interdit de les utiliser à d'autres fins. La Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) est en charge de contrôler l'application de ces règles. En cas de non-respect, l'amende est fixée à 20 millions d'euros.
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