Secours : les pompiers sont en colère
Réunis en Conseil national depuis le 26 septembre, les pompiers dénoncent un manque de moyens et d'effectifs, mais aussi et surtout, l'augmentation du nombre d'agressions.
Fanfare, tenue d'apparat, revue des troupes. Ainsi s'est ouvert le Congrès national des pompiers, mercredi 26 septembre. Derrière cette vitrine, l'ensemble de la profession manifeste pourtant sa colère. Les pompiers sont préoccupés par leur sécurité ainsi qu'un véritable manque d'effectif et de moyens, d'autant qu'ils estiment être devenus des cibles privilégiées. "J'ai subi deux agressions physiques en trois mois. Ils nous attendent avec des cailloux, des cocktails Molotov...", explique l'un d'entre eux.
Les agressions de pompiers augmentent
En trois ans, en région parisienne, par exemple, le nombre de pompiers agressés a doublé pour atteindre 198 en 2017. Cette année s'annonce encore plus noire avec déjà 160 agressions. Les pompiers effectuent 4,5 millions d'interventions par an, mais selon eux, un grand nombre ne relève pas de leurs compétences. Le 4 septembre dernier, pour la première fois en dix ans, un pompier a été tué par la personne qu'il était venu secourir, poignardé par un déséquilibré. Les pompiers attendent désormais des réponses du ministre de l'Intérieur, attendu le 29 septembre au Congrès national des pompiers.
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