Présidentielle : un scrutin sous haute surveillance
Le second tour de la présidentielle se tient dans un contexte d'état d'urgence. 50 000 policiers, gendarmes et militaires sont mobilisés.
À l'entrée de chaque bureau de vote de Sarcelles (Val-d'Oise) un vigile, c'est le dispositif prévu par le maire de la ville. Et chaque bureau aura le même numéro d'urgence en cas de problème. Même principe à Nice (Alpes-Maritimes) où chaque président de bureau de vote sera équipé d'un boîtier d'alerte relié directement au centre de vidéosurveillance de la ville où toutes les caméras seront braquées sur les lieux de vote. "Pour nous aviser, nous avons un signal sonore et lumineux, nous avons une commutation des caméras les plus proches avec affichage instantané et les caméras les plus proches se braquent automatiquement sur le site", précise Sandra Bertin, chef du centre de supervision urbain de Nice.
Le traumatisme du 14-Juillet
De quoi rassurer en partie une ville toujours traumatisée par l'attentat du 14-Juillet. "On a toujours une crainte, je pense que les gens, à Nice ou ailleurs ont une crainte", explique un couple de Niçois. Dimanche, 50 000 policiers, gendarmes et militaires seront déployés.
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