: Vidéo Rachida Dati : Paris, c'est "New York des années 1980" avec un "espace public de plus en plus dangereux"
Rachida Dati, maire LR du 7e arrondissement et candidate à la mairie de Paris, était invitée de franceinfo le 14 novembre.
Désignée candidate des Républicains pour les élections municipales de mars à Paris le 6 novembre, Rachida Dati y va "pour gagner". "Je suis convaincue qu'on peut gagner", a déclaré jeudi 14 novembre sur franceinfo la maire du VIIe arrondissement de Paris.
"L'espace public parisien n'est plus sûr"
"Est-ce que quelqu'un est content de Paris ?, demande Rachida Dati. Je ne crois pas. On a l'impression qu'on revient à New York des années 1980. L'espace public est devenu de plus en plus dangereux. En un an, vous avez eu une explosion des cambriolages, cela a augmenté de plus de 25% pour ne pas dire 30%. Sur les atteintes sexuelles, on est à plus de 30%. L'espace public parisien n'est plus sûr", détaille la maire du VIIe arrondissement. S'il elle n'accuse pas directement la maire de Paris, Rachida Dati estime "qu'une part de la sécurité incombe à la ville de Paris." L'espace public parisien "est devenu de plus en plus dangereux. Paris n'a jamais été aussi sale et la saleté contribue à l'insécurité. Le sujet de l'insécurité est un sujet majeur à Paris."
La police municipale s'occupe plus, selon Rachida Dati, des voitures que de la sécurité. "Il est important de revoir l'organisation de la sécurité à Paris. La police nationale est essentiellement centrée sur une sécurité nationale, pas sur une sécurité des Parisiens."
Ce qui fait office de substitut de police municipale s'occupe uniquement de chasser la voiture de Paris.
Rachida Dati, candidate LR à la mairie de Parisà franceinfo
Rachida Dati souhaite une police "armée, dont il faudra revoir les prérogatives et la dédier à la délinquance du quotidien." La sécurisation de certains sites sensibles pourrait être assurée par des agents de sécurité privée, selon l'élue. "Ce sont des forces de sécurité gérées par des entreprises avec des prérogatives de puissances publiques."
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