Nice va tester la reconnaissance faciale pendant le carnaval
La ville a été autorisée à mener cette expérimentation sur la voie publique par la CNIL.
La ville de Nice a été autorisée par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) à tester un système de reconnaissance faciale sur la voie publique via ses caméras de vidéo-protection. Son maire, Christian Estrosi, l'a annoncé, lundi 18 février, lors d'une conférence de presse. La ville va ainsi tester pendant deux jours le logiciel de reconnaissance faciale les 19 et 20 février, dans l'enceinte du carnaval de Nice.
Un rapport sera remis à la CNIL
Concrètement, l'expérimentation va permettre de tester différents scénarios, comme celui d'un enfant perdu dans la foule, d'une personne âgée vulnérable elle aussi égarée ou encore d'une personne dite "d'intérêt", c'est-à-dire recherchée, en mettant en œuvre six caméras de vidéo-surveillance positionnées sur le périmètre de test, limité à une partie de l'enceinte du carnaval.
Encadré par la CNIL, le test consiste à demander à un millier de volontaires venant au Carnaval de jouer le rôle de "cobaye" et d'accepter le principe de la reconnaissance faciale, ce qui permettra ensuite de rechercher parmi eux des personnes disparues ou suspectes dont les opérateurs de vidéo-surveillance auront la photo. Les personnes qui ne seront pas volontaires auront le visage flouté et ne seront pas reconnaissables sur les images. La CNIL a également imposé la pose de panneaux informatifs pendant cette expérimentation. A l'issue de cette expérimentation, un rapport sera remis à la CNIL dans un délai de deux mois.
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