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Loi de programmation militaire : "L'ambition est d'aboutir à un réserviste pour deux militaires d'active" d'ici 2035, affirme le chef d'état-major des armées

A l'occasion du 14-Juillet, le chef d'état-major des armées, Thierry Burkhard, invité de France Inter, estime que l'ambition de gonfler les rangs des réservistes est "un beau défi", et salue la hausse de 40% du budget des armées.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le chef d'état-major des armées, Thierry Burkhard, aux côtés d'Emmanuel Macron, lors du défilé du 14 juillet 2023. (GONZALO FUENTES / POOL)

"L'ambition de la loi de programmation militaire est d'aboutir aux environs de 2030-2035 à un réserviste pour deux militaires d'active", affirme vendredi 14 juillet sur France Inter le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées. Ce projet de loi, définitivement adopté par le Parlement le 13 juillet, prévoit notamment de consacrer plus de 413 milliards d'euros aux Armées de 2024 à 2030. Le chef d'état-major des armées met en avant le rôle des "réservistes [qui] sont extrêmement importants" et qui représentent "un élément essentiel du lien armée-Nation". 

Thierry Burkhard dénombre aujourd'hui "40 000 réservistes" et "300 000 soldats". L'ambition de gonfler les rangs des réservistes "est un beau défi", salue-t-il. Le chef d'état-major des armées explique qu'un réserviste "peut remplir les mêmes tâches qu'un militaire d'active" : "Le but est qu'on soit le plus facilement interchangeable", notamment "en termes de compétences, d'expériences, d'apport d'expertises", détaille-t-il.

Le chef d'état-major des armées juge également "inédite" l'enveloppe de cette loi de programmation militaire, de 413 milliards d'euros d'ici 2030. Il y voit "la volonté du président de la République de poursuivre l'effort engagé par rapport à la loi de programmation militaire précédente". Thierry Burkhard salue cette hausse de "40% du budget" qui lui permettra de "faire face à l'évolution de la situation aujourd'hui dans le monde". Il considère également "inédit l'environnement international avec le retour de la guerre en haute intensité en Europe". "L'armée française doit être au rendez-vous", soutient-il. 

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