Jeunesse : le service national universel testé en juin
La consultation citoyenne menée auprès de 76 000 jeunes a rendu ses conclusions : ils sont favorables à un service national universel, mais sont contre le fait qu'il soit obligatoire ou dure trop longtemps. Dès le mois de juin, les volontaires pourront tester ce service proposé par le gouvernement.
Plus de vingt ans après la disparition du service militaire, le service national universel, promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron, commence à prendre forme. Lundi 19 novembre au matin, le secrétaire d'État en a précisé les contours et la philosophie. Ce service national universel concernera toutes les filles et garçons de 16 ans, soit environ 800 000 jeunes chaque année. Il s'agit d'un mois obligatoire qui se décompose en deux temps : une période en hébergement collectif durant laquelle ils apprendront les premiers secours en cas d'attaque terroriste ou de catastrophe naturelle, puis 15 jours de missions d'intérêt général au sein d'associations, de collectivités locales ou d'organismes publics.
Un coût entre 1 et 1,7 milliard d'euros
Ceux qui le souhaitent pourront prolonger cet engagement civil ou militaire pour une durée d'au moins trois mois. Coût estimé de la mesure : entre 1 et 1,7 milliard d'euros par an. Aberrant, selon les associations représentatives de la jeunesse. Ce service national pourrait être expérimenté dès juin 2019 sur la base du volontariat dans une dizaine de départements, mais sa généralisation pourrait prendre plusieurs années.
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