Cet article date de plus de quatre ans.

Côtes-d'Armor : un trafic de stupéfiants démantelé après la découverte d'un corps sans vie

Le trafic a duré 10 mois, générant un gain estimé à près de 110 000 euros. Le principal mis en cause a été condamné ce vendredi à 10 ans de prison ferme, et son bras droit à quatre ans, dont un avec sursis.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le palais de justice de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). (DAVID ADEMAS / MAXPPP)

La gendarmerie des Côtes-d'Armor annonce vendredi 2 octobre avoir démantelé un trafic de stupéfiants. "Les investigations mettent en évidence un réseau structuré d'écoulement de produits stupéfiants dirigé par un individu très défavorablement connu pour des faits similaires", indique-t-elle dans un communiqué.  Le principal mis en cause a été condamné à 10 ans de prison ferme ce vendredi au tribunal de Saint-Brieuc.

Après la découverte, le 8 janvier 2020, du corps sans vie d'un jeune homme à son domicile à Yffiniac, près de Saint-Brieuc, la gendarmerie avait "privilégié la thèse de l'overdose", explique-t-elle. Après avoir effectué des "surveillances" et des "écoutes téléphoniques", la brigade de recherche de Saint-Brieuc a identifié plusieurs personnes et "matérialisé les faits sur la région briochine".

Héroïne, cannabis, speed et fusil à canon

Le 29 septembre dernier, les enquêteurs interpellaient 10 personnes dans quatre communes et découvraient notamment "1 491 euros, 1 kilo d'héroïne, 482 grammes d'herbe de cannabis, 150 grammes de résine de cannabis, 138 grammes de speed, un fusil canon", détaille le communiqué. Leur enquête conclut que ce trafic s'est "étendu sur une période de 10 mois, générant un gain estimé à près de 110 000 euros".

Ce vendredi, huit personnes ont été condamnées par le tribunal de Saint-Brieuc après des comparutions immédiates. Le principal mis en cause a été condamné à 10 ans de prison ferme, et son bras droit à quatre ans, dont un avec sursis. Les six autres personnes ont été condamnées à des peines entre 3 et 30 mois d'emprisonnement.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.