Vendanges : premiers coups de sécateur dans le Beaujolais

Un premier coup de sécateur à la mi-août, ce n'était pas arrivé depuis 2003. L'année dernière, à Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire), les vendanges avaient débuté le 15 septembre. Denis Chastel-Sauzet, viticulteur, est à la tête d'une vingtaine d'hectares en Beaujolais. Sur une parcelle, la chaleur et la sécheresse ont donné naissance à un raisin prometteur, mais moins abondant. "Les raisins sont petits, mais avec une peau très épaisse, donc très sucrés, ce qui va donner beaucoup de tanin, une belle couleur", commente-t-il. 

Des rendements en baisse 

Il a fallu constituer des équipes plus tôt que prévu : une vingtaine de vendangeurs, tous Polonais. Nourris et logés sur place, ils travaillent dès 6h30 du matin, avec une pause aux alentours de 9h30. C'est l'épouse du viticulteur, Danièle Chastel-Sauzet, qui assure l'intendance. Les rendements sont en baisse d'environ 30 % par rapport à une année normale, mais la famille est néanmoins rassurée, après un été de sécheresse. La récolte durera plusieurs semaines dans le Beaujolais.