"Quel avenir pour la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ?" C'est là toute la question au lendemain de l'ultimatum fixé par le gouvernement sur les rendus des formulaires de projets. "C'est désormais la préfecture de Loire-Atlantique qui a les cartes en main", comme l'indique notre journaliste sur place, Clément Le Goff.Une démarche collectiveLes zadistes avaient jusqu'à hier soir minuit pour déposer leurs projets. "Une quarantaine ont été enregistrés. Ils vont de la boulangerie aux maréchages en passant par les activités d'élevage", informe notre correspondant. Toute la question est désormais de savoir si ces projets sont suffisamment viables aux yeux de l'État."Pour les zadistes, ce sont des projets interdépendants, mais une démarche collective." Sur les expulsions, 29 squats ont été détruits ces dernières semaines sur une centaine de lieux de vie dans la ZAD.