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Grippe aviaire : des abattoirs réquisitionnés "pour aller plus vite", des "centaines de milliers" de canards vont être abattus, annonce le ministre de l'Agriculture

Le vide sanitaire va également être étendu à "cinq kilomètres" autour des foyers de contaminations, a ajouté Julien Denormandie

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Gascogne
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, le 16 septembre 2020. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Nous avons décidé de réquisitionner des abattoirs pour aller plus vite" dans l'abattage massif de canards dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire, qui sévit actuellement dans les Landes, annonce vendredi 8 janvier sur France Bleu Gascogne le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, attendu dans la journée dans le département pour rencontrer des éleveurs.

"Jusqu'à présent, nous avions un vide sanitaire à trois kilomètres autour des foyers. De ces trois kilomètres nous allons passer à cinq kilomètres", explique le ministre de l'Agriculture. La mesure sera mise en oeuvre à partir de vendredi matin, tous les palmipèdes dans ce vide sanitaire seront abattus.  En tout, 119 foyers de contaminations sont recensés par le ministre, qui précise que 400 000 canards ont été abattus depuis la mi-décembre. "C'est par ces mesures renforcées qu'on remportera cette course contre-la-montre. Des centaines de milliers de canards vont encore être abattus" , annonce Julien Denormandie.

Des indemnisations avec accompte dès la semaine prochaine

"Il y aura des indemnisations, qui portent sur la valeur marchande des canards. Ces indemnisations vont fonctionner selon un principe d'acompte, qui seront versés dès la semaine prochaine", annonce Julien Denormandie. "C'est un drame que vivent les éleveurs et nous allons les accompagner, compatit le ministre qui salue "le sens de responsabilité de la filière". "Le virus est hautement pathogène, il va nous falloir penser quelles sont les mesures de biosécurité. Dans le plan de relance, j'ai décidé que 130 millions d'euros seront consacrés pour accompagner les élevages sur le long-terme.

"Les éleveurs ne seront pas seuls face à cela."

Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture

à France Bleu Gascogne

Le vaccin contre la grippe aviaire, non homologué, n'est pas la solution d'après le ministre. "Des marchés à l'export craignent que les volailles soient porteuses saines du virus", une fois vaccinées.

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