Les jeunes de la génération Z et leur vision du travail
Le CEVIPOF, avec France Télévisions, a réalisé une enquête auprès de 320 000 jeunes. Pour eux, le travail doit d'abord être un plaisir, d'où le succès des start-ups. Revers de la médaille : la précarité.
On dirait une cour de récré. En fait, ils travaillent. Nicolas Jeanne et ses copains d'école sont surdiplômés. Ils achèvent de lever quelques centaines de milliers d'euros pour leur start-up roubaisienne, Jef Label. "On est basique, mais on va être heureux. Être dans une atmosphère positive avec des gens qu'on apprécie et avoir des missions qui nous passionnent", explique Nicolas jeanne.
16 heures par jour pour 1 000 euros par mois
Nicolas et ses associés créent un réseau d'entrepreneurs, leurs collègues de bureau de nouveaux logiciels. Ils ont refusé des postes très bien pays dans de grandes entreprises. On les appelle la génération Z. Ces jeunes nés au milieu des années 90 sont ultra connectés, ultra mondialisés et pour qui le travail a changé de visage. Le soir, Nicolas et ses associés partagent le même appartement de 20 m². Pas question de payer deux loyers ou de faire le plein du frigo. Ils ont beau travailler jusqu'à seize heures par jour, ils se payent moins de 1 000 euros chacun.
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