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L'origine du nom d'un candidat peut réduire ses chances de trouver un emploi, selon les résultats d'une campagne de testing

Le ministère du Travail a révélé lundi les résultats d'une campagne de testing qui relève une discrimination à l'embauche du candidat, selon son origine, dans le secteur privé. 

Article rédigé par franceinfo, Edouard Marguier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une affiche pour la lutte contre les discriminations à l'embauche, à Argenteuil, le 25 avril 2016. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

Une étude, publiée lundi 12 décembre par le ministère du Travail, confirme qu'il existe dans le secteur privé une discrimination à l'embauche selon l'origine du candidat. Pour la première fois, les pouvoirs publics ont mené directement une opération de testing auprès de 40 grandes entreprises françaises, dans neuf secteurs d'activités différents.

Ce test mené entre avril et juillet 2016 auprès de 40 entreprises révèle que les candidats fictifs, se nommant Malika Sayed ou Fayçal Brahimi, ont reçu 36% de réponses positives de la part des entreprises. Ceux portant les noms d'Aurélie Favre ou Guillaume Clerc ont reçu 47% de réponses positives.

Les entreprises doivent prendre des mesures sous menace de diffusion de leur nom

Les candidatures des personnes fictives, créées pour les besoins de l'étude, avaient exactement les mêmes compétences pour l'emploi auquel elles prétendaient, l'origine supposée de leur nom était la seule différence. 1 500 duos de CV, avec à chaque fois cette différence de noms, ont été envoyés.

Les écarts de traitement sont particulièrement discriminatoires dans 12 entreprises, qui doivent maintenant prendre des mesures pour garantir l'égalité à l'embauche. Pour l'instant, il n'existe pas de sanction concrète. En cas d'immobilisme, la ministre du Travail a simplement menacé de diffuser publiquement le nom des entreprises concernées.

Discrimination à l’embauche selon « l’origine » : que nous apprend le testing auprès de grandes entreprises ? publié par France_Info.fr

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