Emploi : la boucherie, un secteur attractif qui ne connaît pas la crise
Près d'un actif sur cinq est un reconverti professionnel, ou envisage une reconversion. Avec l'arrêt de certaines activités, la crise sanitaire a amplifié le phénomène, notamment vers le secteur de la boucherie, toujours très dynamique.
Arthur Caux fait partie des 1 500 adultes à avoir changé de vie pour devenir boucher. "Ce n'est pas pareil qu'en restauration, la boucherie. Ça, on ne le sait pas mais on rigole beaucoup plus en boucherie, c'est beaucoup plus familial", explique-t-il aux journalistes de France Télévisions. L'ambiance est bonne chez les bouchers, et on les comprend : l'année dernière, le chiffre d'affaires de la profession a augmenté de 15%. Et le secteur embauche. Certaines qualités sont toutefois nécessaires : mieux vaut notamment être adroit, pour ne pas se couper.
Des reconvertis professionnels ravis
"Ça fait envie, ça créé de la frustration quand on n'y arrive pas, mais justement, c'est pour cela que l'on continue", raconte Adam El Manesour, futur boucher, encore en école. Il ne regrette pas d'avoir quitté son ancien métier de chauffeur privé. "On a eu des candidats qui étaient architectes, qui étaient responsables marketing, qui étaient responsables hygiène", précise David Campagne, directeur de l'école nationale supérieure des métiers de la viande. La reconversion dans le secteur de la boucherie semble définitivement avoir le vent en poupe.
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