Michelin signe un accord de compétitivité avec deux syndicats
L'accord a été signé par la
direction de Michelin, ainsi que deux syndicats, la CFDT et la CFE-CGC, afin de
faire face aux baisses d'activité dans les usines françaises de la marque.
L'accord, signé pour trois ans, prévoit de pouvoir mettre au chômage les
salariés jusqu'à 15 jours, tout en continuant à les payer à 100%, dans les
périodes de baisse d'activité.
En contrepartie, les
salariés s'engagent à rendre à 75% ces jours de chômage payés : ce qui veut
dire que pour quatre jours non travaillés, l'ouvrier devra travailler trois
jours supplémentaires après le redémarrage de l'activité, et dans les trois
jours qui suivent. Cet accord doit désormais être adopté dans les différents
sites concernés.
Joué-les-Tours et
La-Roche-sur-Yon très touchés
En première ligne, les
usines qui fabriquent des pneus pour les poids lourds, les premières touchées
par ces périodes de chômage : "les sites de Joué-les-Tours et de
La-Roche-Sur-Yon ont déjà connu pas mal de jours de chômage l'an dernier et à
l'heure actuelle, beaucoup de salariés n'ont plus de congés ni de RTT, et ils
vont entrer dans ce système ", explique Patrick Bovolenta, délégué
syndical CFDT.
En outre, la direction
promet "un accord de flexibilité qui arrive en amont ", selon
la porte-parole de Michelin.
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