Pimkie : ruptures conventionnelles ou licenciements ?
L'enseigne de prêt-à-porter Pimkie pourrait supprimer 200 emplois en utilisant, et ce serait une première, le nouveau dispositif de rupture conventionnelle collectif, l'une des nouvelles mesures phares de la loi travail. Les syndicats sont vent debout.
200 postes seraient dans le viseur de la direction de la chaine de prêt-à-porter Pimkie. Avec un déficit de 45 millions d'euros, le groupe pourrait bien inaugurer une nouvelle procédure de la réforme du Code du Travail : la rupture conventionnelle collective. Un plan social déguisé selon les syndicats, qui craignent que les indemnités soient réduites au minimum.
"5 000 ou 6 000 euros par salarié" au lieu de 50 000
"Avec le plan de sauvegarde de l'emploi qu'on a eu en 2009, on a pu négocier et obtenir, aussi à travers la grève, 50 000 euros en moyenne par salarié. Avec la rupture conventionnelle collective, aujourd'hui, on est persuadés que malheureusement, il n'y aura que le légal. Et le légal veut dire 5 000 ou 6 000 euros par salarié", explique Valérie Pringuez, secrétaire CGT du CE de Pimkie. La rupture conventionnelle collective, une sorte de plan de départs volontaires qui donne droit à l'assurance chômage. Elle vise un profil de salariés, mais pas une classe d'âge, comme les seniors.
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