Selon l'Insee, en 2016, l'emploi a augmenté de 1,5% en Pays de la Loire, dont la Vendée abrite des entreprises privilégiant l'embauche de salariés locaux avec un salaire inférieur à la moyenne nationale.
L'entreprise de miroiterie VIV installée aux Herbiers est a priori un rêve de patron : une croissance forte, de solides commandes et une bonne ambiance dans les ateliers. Ces temps-ci pourtant, le directeur David Mairet perd un peu de sa bonne humeur quand il approche du tableau des commandes à livrer. Faute de main d'œuvre, beaucoup de commandes partent en retard. Pour tenir la cadence, il faudrait dix employés en plus. Mais attirer du personnel n'est pas si simple.
De l'emploi, mais des bas salaires
Les derniers embauchés en témoignent. Dans la région, les entreprises s'arrachent la main d'œuvre. Aux Herbiers, le chômage est de 5%. Un quasi-plein emploi tiré par un fort réseau de PME qui recherche toujours plus de personnel à grands coups de sports radio et en inondant d'offres la quinzaine d'agences intérim du secteur. Mais 40% des emplois sont industriels et souvent mal payés. En Vendée, le salaire moyen d'un ouvrier figure parmi les plus faibles de France. Cela n'aide pas à recruter. Dans sa miroiterie, David Mairet s'en rend compte. Un de ses intérimaires refuse toujours d'être embauché en CDI.
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